On a tous entendu parler de cet édulcorant. Ou parfois sans le savoir, nous en consommons sous une autre appellation ! Et oui, chimiquement, il est dénommé comme étant l’édulcorant E951.
Alors qu’en est-il réellement ? Qu’est-ce que le E951 ? Est-il dangereux pour la santé ? A quoi sert-il ? C’est à ces questions que nous allons répondre au moins partiellement à travers cet article.
I. L’histoire de l’Aspartame
Voici un bref historique de cet édulcorant.
Il a été découvert en 1965 par un chimiste américain qui tentait de créer un nouveau médicament pour soigner les ulcères.
Dès 1973, des chercheurs américains indépendants avait trouvé que l’aspartame détruisait le système nerveux et était hautement cancérigène. Sa mise sur le marché fut imposé dans les années 80 avec beaucoup d’argent ! Des milliers de produits en contiennent dans près d’une centaine de pays dans le monde. Il s’agit de l’additif le plus controversé du siècle. A part les milliards qu’a rapportés (et qu’il rapporte Encore !) cet édulcorant de synthèse (nommé parfois comme exhausteur de goût sur certaines étiquettes), peut provoquer jusqu’à plus de 90 effets secondaires.
En 1967, le Docteur Harold Waisman, biochimiste à l’Université, mène des tests sur l’impact de l’aspartame sur une population de singes. Sur les 7 bébés singes soumis au test, 1 meurt et 5 autres terminent dans un état grave.
En Juillet 1983, la National Soft Association (NSDA) tente de faire le nécessaire pour retarder l’approbation de l’aspartame pour les boissons gazeuses en attente d’autres tests car l’aspartame semble être très instable sous forme liquide. Lorsque le liquide est stocké à une température supérieure à 29°C, l’aspartame se décompose en deux toxines : la DKP (dicétopipérazine) et la formaldhéhyde.
En 1983 toujours, les premières boissons gazeuses avec de l’aspartame sont commercialisées.
En 2010, The American Journal Of Clinical Nutrition publie un travail réalisé sur environ 60 000 femmes et il en ressort un lien entre la consommation de boissons à base d’édulcorants et le risque d’accouchement prématuré. Suivant leur consommation, on passe de 38% pour un soda par jour à 75% pour 4 sodas sur la journée.
Ceci est un bref historique mais il reflète clairement l’ambition des lobbies à vouloir imposer l’aspartame dans l’alimentation moderne.
II. Quels sont les dangers ?
1. Les substances chimiques
Le Dr Roberts, spécialiste de la question et auteur d’un ouvrage sur ce sujet, déclare : « L »Aspartame est un édulcorant de synthèse, un additif et c’est un produit chimique. Ce n’est pas un produit naturel, c’est en fait un VERITABLE POISON ». J’ai envie de mettre un « attention » au fait de dire que c’est un poison, rappelons-nous la consommation de tabac, d’alcool par les gens sur une longue période sans pour autant qu’ils aient eu des problèmes de santé.
Il précise aussi que l’Aspartame est constitué de trois composants : 50% de phénylalanine, 40% d’acide aspartique et les 10% restants sont constitués d’Ester de Méthyle qui, une fois avalé, se transforme en méthanol de bois (de l’alcool de bois, un poison très toxique). Ensuite ce méthanol se décompose en formaldéhyde (classé dans le même groupe que les drogues comme le cyanure et l’arsenic), en acide formique et en dicétopiperazine, tous responsables de tumeurs au cerveau (études controversées ne mettant pas en cause le dicétopipérazine mais une attention particulière doit y être portée).
2. Une autre conséquence
Parlons des produits sucrés dits « light » ou « sans sucre ». Ils poussent ainsi à être consommés en supprimant le sentiment de « mauvaise conscience », on se dit que l’on consomme quelque chose de moins sucré, donc meilleur pour la santé. Et là, j’ai envie de dire FAUX !
La logique est simple : plus c’est transformé et plus c’est impropre à la consommation donc attention ! Un autre aspect est que l’Aspartame, par le fait qu’il soit sans calorie et très sucrant, amène à consommer davantage de ces produits et par conséquent cette surconsommation inconsciente va potentiellement amener à la prise de poids par simple excédent calorique (en fonction du contexte).
Conclusion
Je vous invite donc, non pas à envisager l’aspartame comme étant un POISON, mais à la prudence dans la quantité de produits ultra transformés et composés d’édulcorants comme le E951. Donc, si vous êtes soucieux de ne pas consommer d’Aspartame, lisez bien les étiquettes et s’il est inscrit « E951 » alors passez votre chemin. On connait tous le pouvoir de certains gros groupes distribuant des boissons gazeuses (sans citer de noms). Le lobbying qui est derrière est très puissant et bizarrement ces groupes vendent des boissons « light », serait-ce un hasard ?
Je vous laisserais sur ceci : une étude réalisée par des chercheurs de l’université Ben Gourion du Néguev (Israël) et de l’université technologique de Nanyang (Singapour) révèle la toxicité relative de six édulcorants pour la population microbienne de notre intestin : l’aspartame, le sucralose, la saccharine, le néotame, l’advantame et l’acésulfame de potassium. Et ce à des concentrations, parfois, de seulement 1 mg/mL. What else ?
Sources :
1. Additifs alimentaires – Edts Chariot d’Or – Corinne Gouget. Les 10 plus gros mensonges sur les médicaments – Sylvie Simon – Edts DanglesMeasuring
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