top of page
Rechercher

Malaise cardiaque : comment agir ?


Le coeur est un muscle, oui, un muscle. C’est le muscle cardiaque qui possède un fonctionnement autonome, on parle de muscle à contraction involontaire, c’est à dire qu’il fonctionne sans qu’on ait besoin de lui dire « contracte-toi » ! A l’inverse de nos muscles moteurs, qu’on appelle muscles squelettiques que l’on commande par la pensée, ou plutôt grâce à une impulsion nerveuse.


Lors d’un effort physique, le muscle cardiaque se contracte de plus en plus vite, on parle de fréquence cardiaque. La fréquence cardiaque augmente pour que les muscles qui fournissent le mouvement soient suffisamment oxygénés et alimentés, et le transporteur c’est notre sang… Qui est propulsé dans le corps grâce au coeur par le biais de ses contractions.

Bien évidemment le coeur a une fréquence cardiaque limite, qu’on appelle la fréquence cardiaque maximale qu’on abordera dans un autre article.


I. Comprendre le fonctionnement du coeur.


Le coeur a pour rôle d’envoyer le sang dans tout le corps de manière à alimenter en carburant les organes, les muscles, le cerveaux, nos cellules. Le sang ainsi propulser dans le corps amène les matériaux nécessaires au renouvellement cellulaire, la respiration cellulaire et donc au bon fonctionnement de notre organisme.

Fonctionnement du muscle cardiaque


Le cœur comporte deux pompes propulsives fonctionnant parallèlement : le « cœur gauche » assurant la circulation systémique et le « cœur droit » assurant la circulation pulmonaire. Chacun comporte un atrium (ou oreillette) qui collecte le sang et un ventricule qui l’expulse vers l’artère pulmonaire en direction des poumons pour le ventricule droit et vers l’aorte en direction des autres organes pour le ventricule gauche. La circulation systémique alimente ainsi en parallèle les différents organes par les branches de division de l’aorte. Le sang issu de ces organes, pauvre en oxygène et riche en déchets est collecté par les veines caves inférieur et supérieur pour être ramené à l’atrium droit.

La vascularisation du myocarde est assurée par les artères coronaires et le sinus coronaire qui s’abouche directement dans l’atrium droit. Les poumons reçoivent par l’artère pulmonaire, du sang veineux (à faible teneur d’oxygène) mais ils reçoivent en outre du sang artériel par les artères bronchiques (constituant la vascularisation systémique pulmonaire) qui se drainent dans l’atrium gauche, mêlant ainsi un peu de sang veineux au sang artériel ramené à l’atrium gauche par les veines pulmonaires.


La phase du cycle pendant laquelle le myocarde se contracte est appelée systole, celle pendant laquelle il se relâche, diastole. Il existe ainsi des systoles (suivies de diastoles) auriculaires droite et gauche, pratiquement simultanées, et des systoles (suivies de diastoles) ventriculaires droite et gauche, également quasi simultanées. En revanche, les activités auriculaires et ventriculaires ne sont pas simultanées : les activités auriculaires précèdent de quelques fractions de seconde les activités électriques ventriculaires. En pratique courante, on parle de « systole » ou de «diastole » ou, parfois, de systole ou diastole « cardiaques » pour désigner la systole ou la diastole ventriculaire, en englobant la contraction ou le relâchement des deux ventricules.


II. Malaise cardiaque, que faire ?


Imaginez que vous vous retrouviez avec une personne faisant un malaise cardiaque, vous paniquez et ne savez pas trop comment agir, hormis appeler les secours.

A la fin de la lecture de cette partie vous saurez quoi faire ce qui vous permettra déjà de moins paniquer si un jour cela se produit.


Allez ! On vous explique tout ça.


La survenue d’un arrêt cardiaque (AC) se traduit par :


1. Une perte de connaissance de la victime, parfois accompagnée au tout début de convulsions.


2. L’arrêt de la respiration : aucun souffle n’est perçu, aucun bruit n’est entendu au niveau des voies aériennes de la victime, ni son ventre, ni sa poitrine ne se soulèvent.


3. La présence de mouvements inspiratoires brusques, suivie d’une pause d’une demi à 1 minute appelée « gaps » doit être considérée comme un arrêt de la respiration.


4. L’absence de pouls carotidien perceptible.




A ce stade, poser doucement l’extrémité des doigts sur la ligne médiane du cou, ramener la main vers soi, la pulpe des doigts restant au contact de la peau du cou. Pousser la pulpe des doigts vers la profondeur pour percevoir les battements de la carotide. Si au bout de 10 secondes vous ne sentez rien, débutez le massage.


Réalisez 30 compressions thoraciques en superposant vos deux mains au niveau du sternum. La fréquence doit être de 100 compressions par minute. Gardez les bras tendus avec les coudes bloqués pour assurer une compression efficace.


Après les 30 compressions, réalisez 2 insufflations et ainsi de suite jusqu’à l’arrivée des secours ou la mise en place d’un défibrillateur.


Le massage cardiaque



Position des mains pour le massage


Si vous disposez d’un défibrillateur automatique comme ceux présents dans les lieux public, ouvrez la boite et prenez-le. Suivez les indications présentes de manière à disposer les patchs au bon endroit sur le corps de la victime.


Mise en place du défibrillateur


Une voix provenant du défibrillateur vous guidera tout au long de la procédure et vous indiqueras si vous devez poursuivre le massage ou pas.

Cette mise en place doit être effectuée le plus tôt possible si vous disposez d’un défibrillateur, c’est la priorité.


Conclusion


J’espère que cette article pourra vous être utile si un jour vous êtes amenés à devoir intervenir sur un malaise cardiaque. N’hésitez pas à le relire régulièrement pour que vous soyez capables d’intervenir plus facilement le jour J.

3 vues0 commentaire

Yorumlar


bottom of page