La motivation, késako ?
Pour reprendre une définition que j’aime beaucoup, la motivation est « l’ensemble des forces internes et/ou externes produisant le déclenchement, la direction, l’intensité et la persistence du comportement », Vallerand & Thill, in Introduction à la psychologie de la motivation, 1993.
Les forces internes/externes, ce sont les évènements, les choses qui font, qui déclenchent chez vous l’envie de faire quelque chose, c’est ce qui vous motive, c’est ce qui crée le fameux déclenchement.
La direction est tout simplement l’objectif que vous vous fixez, dans quel but voulez vous faire du sport ? Je souhaite perdre du poids, ressembler à telle ou telle personne, sculpter mes abdos etc…
La persistence va être votre degré d’investissement dans vos entraînements, votre degré de motivation au final.
C’est ce facteur qui fait que l’on réussit ou l’on échoue. Car pour obtenir des résultats grâce au sport, il faut être patient et la patience est un HAUT niveau de persistence !
Tu as du mal à te motiver ? Envoie moi un message, n'hésite pas !
I. La motivation en théorie
Le dessin ci-dessus représente la très connue pyramide des besoins de Maslow, in « A theory of human motivation », 1943.
Comme vous pouvez le voir, la santé est le premier étage de la pyramide et la réalisation de soi que l’on peut qualifier de « Besoin d’accomplissement personnel » symbolise le dernier étage, l’objectif final.
Ce dernier étage est l’objectif motivant la réalisation de cet article justement. Ce qui me motive à écrire cet article est l’impact que je pourrais avoir sur votre accomplissement personnel, j’aimerais que vous réussissiez vos projets grâce à cet article, telle est ma motivation.
1. Pourquoi avons-nous du mal à nous motiver ?
Nous réagissons tous de manière différente lorsqu’il s’agit de réaliser telle ou telle chose. Notre degré de motivation est différent et dépend pour beaucoup de notre vécu personnel.
Le problème ici est de trouver la motivation pour faire du sport. Bien souvent, vous avez peur de commencer car vous ne savez pas vraiment où vous souhaitez arriver. Bref, vous n’avez tout simplement pas fixer un objectif à atteindre.
Or, pourquoi faire du sport si on ne sait pas vraiment pourquoi on le fait.
Se fixer un objectif est donc primordial ! Il faudra donc retenir ce premier aspect de la motivation, l’OBJECTIF.
Une fois cet objectif fixé, il faut savoir comment s’y prendre pour l’atteindre de la meilleure manière qu’il soit, en évitant les erreurs, d’où la nécessité de faire appel à un coach parfois, qui vous fera gagner du temps.
Et bien évidemment, il faut être raisonnable et se fixer un objectif réaliste. Etre capable de se fixer de petits objectifs qui, mis bout à bout, vous permettront d’atteindre un objectif plus important.
Une fois votre plan d’entraînement construit, l’important est de le respecter, sans se démotiver. Pour cela, il est important de faire appel à des activités sportives qui vous correspondent, qui vous plaisent, qui procurent chez vous du PLAISIR.
Le PLAISIR sera donc le deuxième aspect important de la motivation en sport.
On s’arrête là ?... NON !
Cela fait plusieurs semaines que vous vous entraînez et vos résultats stagnent, vous faites toujours la même chose et vous en avez marre.
C’est tout à fait compréhensible, car faire du sport doit vous procurer du plaisir rappelez vous, et non de la frustration.
A partir de ce moment là, il est important de varier votre activité. Mais comment ? Et bien dans le milieu sportif, et en ce qui me concerne dans le monde du fitness, nous jouons souvent sur des variables pour innover, modifier, varier nos entraînements afin d’éprouver toujours du plaisir mais dans le but de PROGRESSER (3ème aspect de la motivation).
Un auteur en a d’ailleur défendu la théorie, D.E.Berlyne in Conflict, arousal & curiosity, 1960. Il explique que le déclenchement de la motivation dépend de 4 aspects dont la NOUVEAUTE.
La nouveauté pour nous en sport est donc le fait de changer nos exercices, nos activités etc…
Et les fameuses variables que nous utilisons dans le milieu sportif sont les suivantes :
-nombre de séries
-nombre de répétitions
-les charges utillisées (poids)
-les différents exercices possibles
-la vitesse d’exécution des mouvements
-le temps de récupération…
Ces variables, en jouant avec, nous permettent de créer de nouvelles séances, ce qui permet d’aller s’entraîner en se disant « tiens, qu’est-ce que ça va donner aujourd’hui ? », ce qui est mieux vous me l’accorderez que de se dire « bon aller, je vais encore faire la même chose, youpi !! ».
Ensuite, n’oubliez pas la pyramide de Maslow, son sommet représente l’objectif final que toute personne souhaite atteindre : l’accomplissement personnel, c’est se sentir bien dans sa peau, être heureux, ne pas subir son corps mais être capable de le contrôler, d’en être fier. Et le sport passe par là.
2. Souffrir vous fait peur ?
Bien des gens ont peur de se mettre au sport ou se découragent vite lorsqu’ils se rendent compte que c’est difficile, que la douleur physique est parfois horrible lorsque nous n’y sommes pas habitués.
Seulement, il faut accepter cette douleur en vous disant qu’elle est un passage obligé pour atteindre votre objectif. Vous remarquerez que le mot OBJECTIF revient souvent dans cet article, car c’est votre fil rouge, c’est ce à quoi vous devez toujours penser, encore plus lorque vous souffrez.
Avec mes clients, encore plus avec ceux qui ont peu, voire jamais fait de sport, pour éviter tout découragement, le début de leur programme d’entraînement se fait en douceur, histoire de créer d’abord une routine d’entraînement, un rythme de vie, des conditions stables, afin de remettre le corps sur le chemin de l’exercice, tout en douceur, pour éviter l’échec par démotivation.
3. La motivation passe par l'échec, et alors !
Echouer n’a jamais été une fatalité, c’est même parfois un passage obligé qui permet bien souvent de se remettre en question et de ce fait, nous force à nous poser les bonnes questions, le pourquoi de cet échec.
Quel athlète n’a jamais échoué ? Prenons l’exemple des JO actuels, avec notre champion olypique Martin Fourcade. Il échoue sur sa première course, et alors !
Ce sentiment d’échec, le fait de rester sur sa faim a créé chez lui l’envie de revanche, de tout faire pour y arriver, pour atteindre son objectif. Il a réussi, et cette réussite n’en ai que plus savoureuse, croyez moi.
Le problème ici est surtout de savoir POURQUOI nous avons échoué, sur quel paramètre nous avons failli. Là est toute la difficulté.
Cette partie de l’article s’achève avec la volonté de fixer pour vous un repère concret à conserver en tête. Un moyen de mesurer chaque jour votre motivation :
On l’appelera l’indicateur POP (Plan Objectif Plaisir).
Chaque jour, pensez à votre POP ! Est-ce que j’ai respecté mon POP ? Pourquoi ? Remettez vous en question.
II. La motivation en pratique
1. Comment se motiver au quotidien ?
Rester motivé chaque jour nécessite d’être convaincu que ce que vous faites est la bonne solution. Il faut être confiant et croire en vos capacités. Dans le monde du fitness, on retrouve toujours cette phrase : BELIEVE IN YOURSELF (croyez en vous).
Cela peut paraître étrange mais le fait de se le répéter chaque jour permet réellement de rester motivé. Cela fait partie de la culture de sportif que vous être en train de vous construire, car un sportif est une personne qui doit croire en elle-même sinon comment accepterait-on d’aller courir telle ou telle distance si elle ne s’en sentirait pas capable ?
En ce qui me concerne, lorsque je m’entraîne, que je souffre, je me dis « vas-y continue, c’est maintenant que tu progresses, c’est comme ça que tu vas y arriver ». Je visualise, je pense constamment à mon objectif et je mets toutes les chances de mon côté pour y parvenir. C’est purement un travail de compétition contre soi-même, et de discipline.
Le fameux NEVER GIVE UP (ne jamais abondonner) prend ici toute sa place. Abandonner, c’est être sur et certain que l’objectif ne sera jamais atteint, c’est ne pas croire en soi.
Dites vous bien qu’il faut changer votre manière de voir les choses, la vie, le temps donné pour atteindre votre objectif.
Je vous explique. Lorsque vous vous dites « je veux perdre 30 kg pour dans 6 mois », vous avez tout faux.
Pourquoi ? Simplement parce que vous vous fixez un ultimatum. Cela veut dire que si dans 6 mois vous n’avez pas perdu 30kg, vous avez échoué ? Non, mais vous le vivrez comme un échec.
En gros, vous vous créez vous-même un obstacle.
Il faut être capable d’occulter l’aspect temporel des choses. Lorsqu’il s’agit de transformation corpelle, il ne faut pas être pressé, il faut laisser faire le temps, adopter une hygiène de vie saine et stable.
Mon exemple personnel : Je me suis fixé comme objectif de me construire un physique lambda. Oui, cela est mon objectif, mais en aucun car je me dis, dans 6 mois je dois être comme ça. Je fais simplement le nécessaire pour être sur d’atteindre cet objectif… un jour, mais je sais que ce jour là, je pourrais être fier de moi, me dire « voilà thomas, tu as fait tout ce chemin, avec des hauts et des bas oui, mais tu l’as fait ».
Pour ça, il faut être capable de visualiser un point de départ et un point d’arrivée mais le point d’ arrivée ne doit pas être une date, mais une version de vous-même qui vous plait, tout simplement. « Je suis comme ça, je veux être comme ça » et non « je suis comme ça aujourd’hui, demain je veux être comme ça ».
Autre aspect, la balance !!!! Au secours ! Combien d’entre vous font une fixation sur la balance. Oui, c’est un repère, mais pas toujours nécessaire. Les changements physiques en cours de rééquilibration alimentaire, de reprise du sport, font qu’au début nous n’observons pas toujours une perte de poids, mais cela ne signifie pas que vous n’éliminez pas de matière grasse. Le repère le plus important reste pour moi la glace et le regard des autres, de votre entourage.
2. Réussir, c’est magnifique !
La réussite est un aboutissement, vous venez de parcourir un chemin difficile et vous vous rendez compte que votre objectif est atteint et vous pouvez être fier de vous !
Lorsque l’on est capable de se remettre en question, d’adopter les bonnes habitudes, de faire le nécessaire pour réussir, alors on réussit.
J’ai même envie de rajouter que réussir avec souffrance est parfois beaucoup plus jouissif que de réussir facilement. C’est ce que je me dis tous les jours. Je pense au jour où j’atteindrais mon objectif et là je me dis « Waouhh !! ça va être génial ! ».
Soyez Fit ! Croyez en vous, en vos rêves, donnez vous les moyens d’y parvenir.
Je vous donne encore un peu de motivation avec cette vidéo
Quelques conseils :
-penser à son objectif si on perd un peu la motivation
-croire en soi
-mettre toutes les chances de son côté
-pratiquer avec plaisir
-respecter son POP
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